Le RSA exemple de solidarité mis en place par le gouvernement de Nicolas Sarkozy

Exemple de solidarité le RSA

 

Depuis le 1er juin 2009, le revenu de solidarité active lutte contre l’exclusion et encourage le retour vers l’activité professionnelle il a été mis en place par la majorité gouvernementale.

Le RSA (revenu de Solidarité Active) a pour ambition d’inciter à choisir le travail plutôt que l’assistanat.

En 1988, le gouvernement de Michel Rocard avait créé le RMI (Revenu Minimum d’Insertion), une allocation versée aux Français les plus démunis afin des les aider à survivre. L’intention était très louable et le RMI a permis à des milliers de Français de ne pas basculer dans l’extrême pauvreté.

Mais le RMI revenait à verser une indemnité sans encourager ses bénéficiaires à retrouver un emploi. Le risque était donc d’enfermer les « rmistes » dans une « trappe à pauvreté », situation où il est plus intéressant de toucher une allocation plutôt que de reprendre un travail. Cette logique est inacceptable : autant il est indispensable de ne pas abandonner les Français les plus dépourvus à leur sort, autant il n’est pas tolérable qu’un mécanisme de lutte contre la pauvreté mène à l’impasse de l’exclusion. 

Contrairement à la gauche, pour laquelle allocation rime souvent avec indépendance, nous sommes convaincus que l’autonomie ne se reçoit pas sous perfusion publique, elle se gagne par le travail. La pauvreté n’est pas une fatalité et la responsabilité des politiques est de ne jamais se satisfaire d’une logique où les plus pauvres sont certes indemnisés, mais ne sont pas forcément incités à sortir de leur situation. C’est dans cet esprit que la majorité a créé en 2009 le RSA pour remplacer le RMI. Le RSA poursuit 4 buts :

  • Encourager le retour vers l’activité professionnelle : si un individu retrouve un emploi, le RSA lui assure un complément de revenus qui permet de gagner plus que les seules prestations.
  • Compléter les revenus du travail pour ceux qui en ont besoin. Lorsque le salaire est limité, le RSA peut, sous certaines conditions de ressources et selon la situation familiale de l’intéressé, améliorer son quotidien, et cela même s’il ne bénéficie d’aucune prestation, car tout travail doit permettre de vivre décemment.
  • Simplifier les minima sociaux : au lieu de recevoir plusieurs aides séparées (allocation de parent isolé ou RMI), le bénéficiaire reçoit une seule et même aide qui intègre plusieurs prestations sociales et demeure stable si sa situation ne change pas. Cette rationalisation entraîne une réduction des coûts de gestion pour la puissance publique et une simplification des démarches pour les individus concernés.
  • Lutter contre l’exclusion : avec le RSA, un interlocuteur unique suit l’ensemble du dossier du bénéficiaire, l’accompagne dans sa recherche d’emploi et l’informe sur les aides qui peuvent faciliter sa reprise d’activité. Le RSA n’est donc pas une simple allocation mais avant tout un dispositif de retour vers l’emploi. 

2) Le RSA monte en charge progressivement et dynamise notre politique sociale : 

Il est bien sûr trop tôt pour tirer un bilan définitif du RSA qui est entré en vigueur le 1er juin 2009. Mais les premiers pas sont très encourageants :

  • 1,8 million de foyers, regroupant 3,8 millions de personnes, étaient allocataires du RSA en septembre 2010, soit 20% de plus depuis juin 2009. C’est autant de Français que l’Etat accompagne au cœur de la pire crise économique que le monde a connu depuis 1929.
  • 40% des allocataires du RSA le touchent en plus de revenus d’activités : pour 4 allocataires sur 10, le RSA est bien une incitation à revenir vers l’emploi.
  • La mobilité au sein du RSA est assez importante : près de 5% des foyers allocataires du RSA sortent du dispositif chaque mois et un nombre équivalent y entrent. Cette mobilité monte la dynamique du dispositif qui est, contrairement au RMI, tout sauf une trappe qui fige les parcours des individus.
  • La part « jeune » du RSA décolle aussi. Réservée aux jeunes âgés de 18 à 24 ans, qui ont travaillé au moins deux ans lors des trois dernières années, elle concerne aujourd’hui près de 7000 personnes et 20 000 dossiers sont en cours de traitement.

3) Et ce n’est pas le financement du RSA qui fragilise les budgets du département !

Mr Gouttebel ainsi que nombre de présidents de conseils généraux de gauche,  rendent le RSA responsable de leurs difficultés financières…

  • Cette accusation est infondée car l’Etat n’a pas abandonné les départements dans le financement du RSA : il prend en charge l'intégralité du complément de RSA versé à celles et ceux qui perçoivent un revenu du travail (environ 40% des allocataires du RSA) ce qui n’était pas le cas précédemment. En outre, le surcoût lié à l'intégration de l'allocation parent isolé dans le RSA est intégralement compensé par l’octroi d’une quote-part supplémentaire de TIPP, dont le montant a été ajusté aux dépenses effectives de 2009 et 2010.
  • La vérité est que l’opposition essaye de faire endosser à l’Etat la responsabilité de sa mauvaise gestion locale ! Cette tentative d’intoxication de l’opinion publique est malsaine car la majorité n’y peut rien si le Puy de Dôme est endetté à hauteur de X€ par habitant  la Seine-Saint-Denis de Claude Bartolone  à hauteur de 585 euros par habitant, la Saône-et-Loire d’Arnaud Montebourg à hauteur de 663 euros ou la Seine-Maritime, chère à Laurent Fabius, à hauteur de 777 euros, soit bien plus que la moyenne nationale (424 euros) !

Ne laissez pas les socialistes « bon teint » et les socialistes « exclus » dont Mr Gouttebel en fait partie, vous intoxiquer avec des mensonges !

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